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Hublot : Santa Maradona , le doigt de dieu

Le 11 juillet 2018
Malik
Malik "Pifpaf" Bahri
L'auteur.

Allez, c’est reparti pour un tour, ça faisait bien 4ans,

1 ballon pour 22 danseuses en short, c’est pas le scénario du dernier Jacquie & Michel, mais la coupe du monde de foot. Tous les 4 ans, c’est le même bordel, la même foire hystérico-religieuse, la transcendance en moins : la coupe du monde de futchebole. Alors je peux comprendre l’engagement dans un club de foot à titre personnel, j’ai beaucoup plus de mal avec le phénomène des supporters, l’ampleur du bouzin et surtout qu’on y déploie sa fierté nationale…
Qu’on se goberge quand son pays fait péter une nouvelle bombe, qu’il invente un nouveau vaccin, les droits de l’homme, qu’il fasse voler un concorde ou envoie un gars dans l’espace, c’est bien légitime : quelle prouesse technologique, quelle démonstration d’intelligence, de créativité, quel étalage de force. Comme dans la France du début des année 80 ou l’on maîtrisait, OKLM gros, tous les savoir-faires, avec en plus du parfum qui sent bon et du fromage et du foie gras qui sentent mauvais. Merde, quand même !

Je vous recommande la S02 de « Au service de la France », la géniale série écrite pas JF Halin et cette réplique culte dans la S01 : « Vive la Bombe, vive le Général, vive la France ». Rien à ajouter.

Mais qu’en lieu et place de réussite de l’intelligence factuelle, qu’on subroge l’honneur d’un pays aux exploits de l’équipe nationale de ballon au pied, c’est une énigme pour moi (peut-être que le mythe de l’égalitarisme engendre cet engouement pour un sport ou tout le monde peut gagner, alors que tout le monde ne peut pas être Hawkings, Céline, Dali, Zuckerberg, Bill Gates ou Genta… ?). D’ailleurs, au moment ou je publie l’article, c’est l’hystérie parce que la France vient de gagner contre la Belgique au futchebole, mais par contre, elle vient de perdre la guerre économique contre l’Inde

  • Au sein de cette folie collective, néanmoins, une micro-polémique naît, gaiement, gazouillante, mignonne, comme une rose, sur un tas de fumier : Diego Maradona a encore fait des siennes.

Durant la rencontre Niger-Argentine, Maradona a adressé un double doigt d’honneur à l’équipe d’en face, comportement qui me parait très dans l’esprit bon enfant qui règne généralement dans les tribunes et autour des stades.
Vous me direz, et l’horlogerie alors ?
Et bien, ce saint Maradona portait, non pas une, mais deux Hublots, (en or, serties (??), avec des inserts en pvc = élégance, discrétion), comme à son habitude, depuis qu’il est ambassadeur de la marque. Récemment, d’autre part, on a vu cette vidéo prise dans son jet privé : le petit sachet à droite ne contient probablement pas des mentos…
https://www.msn.com/es-mx/noticias/video/diego-maradona-film%C3%A9-avec-un-sachet-de-coca%C3%AFne-dans-son-jet-priv%C3%A9-vid%C3%A9o/vp-AAznlZf
J’écrivais, il y a de nombreuses années sur forumamontres qui reprend régulièrement mes analyses sans jamais me citer (ou alors pour m’insulter) : « Hublot, les montres pour Jet Setteurs cocaïnés », merci Diego de me donner raison (1), vraiment merci.

Alors, dans un premier temps, je me disais, ils doivent s’étrangler chez Hublot, en voyant les égarements de Diego, puis en seconde analyse, je me suis dit : c’est du placement produit de génie. 2 milliard de personnes viennent de voir une Hublot au poignet du doigteur argentin. Qui d’autre vous donne une telle visibilité pour aussi peu d’argent ?
Un peu comme un certain but de la main en 1986, saint Maradona, fera tout pour que le job soit fait, quelle que soit la méthode, on pourrait presque le renommer, le « doigt de dieu ».

Finalement, de même que Mike Horn, ancien barbouze de la guerre Angola-Afrique du sud, qui après avoir donné toutes ses possessions, est parti en expédition (expiatoire ?) autour du monde, représente parfaitement l’esprit Panerai bien compris.
Maradona, ancien grand footballer, connu pour ses excès, représente parfaitement l’esprit Hublot, car quelle que soit sa connerie du jour, il vole (de) succès en succès, tout en conservant le même capital sympathie…

Hasta siempre.
Pif.

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(1) Dans le registre j’avais raison, seul et avant les autres : dès aout 2016, j’ai annoncé la victoire de Trump, la remonté du prix du brent et la reprise du business horloger, tout ce qui arrive en ce moment…