" Le vrai reportage gonzo exige le talent d’un maître journaliste, l’oeil d’un photographe artiste et les couilles en bronze d’un acteur." Hunter S. Thompson
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Panerai WW 2020 : confiné dans la fosse des Mariannes

Le 10 mai 2020
Malik
Malik "Pifpaf" Bahri
L'auteur.

Bon-jour.

Ahem,

« Les bons artistes copient, les grands artistes volent. » Pablo Picasso

Alors, dé-so-lay. M’étant fait censurer deux lignes bien anodines sur ces trois montres, dans un groupe facebook dédié à Panerai, je me suis sentis obligé de faire un topic de 15000 caractères sur un blog qui fait 200 visiteurs uniques par jour. Des fois je réagis un peu excessivement. :D

  • Désolé cher lecteur, j’étais censé sortir le sujet sur les Patek à collectionner.
  • Désolé à Panerai-Richemont, je vais encore vous troller, pourtant (ou parce que), je suis un Paneristi fondamentaliste.
  • Désolé cher associé, j’ai encore trollé sur Foudroyante.
  • Désolé à tous mes potes ristis, il se pourrait que j’ai jokejacker un certain nombre de vannes sur les forums et groupes ristis, bref, je fais une Gad Emaleh. Ou une Malik B…

… entalha.

Le truc, c’est que je suis un peu dépassé par la situation, tu n’as même pas besoin d’écrire des vannes, les marques les écrivent toute seules. Je me fais piquer mon boulot de troll par tout internet (sauf les médias qui espèrent les subsides des marques, s’auto-censurer par anticipation, c’est un truc qui m’échappe, d’autant que la money des marques arrive peu, et lentement).

Juste une ligne sur Watches & Wonders online : c’est bien que ça existe, on aurait pu penser à un portail plus ambitieux, plus luxe, plus whaouh (genre stand IWC, mais online)…
Mais vu les contraintes logistiques énormes du à Con-vide 19, c’est déjà un tour de force d’avoir pu faire cette présentation, donc bravo à la FHH d’avoir organisée ce portail tout en accompagnant la réorganisation des foires horlogères à Genève. Niveau pièces présentées, c’est de médiocre à très chiant, à l’exception notable de JlC et IWC, qui font certes dans l’ultra-classique, mais très maîtrisé et franchement beau sur certaines pièces.

Replongeons dans le cas Panerai… En 2015, j’avais moqué la nouvelle direction artistique de Panerai, qui, s’éloignant de l’orthodoxie des premiers Paneristis, se fourvoyait dans une Bell&Rossisation progressive (un jour il faudra revenir sur Bell & Ross, les plus gros plagiaires de la galaxie)…
Encore une fois; et tristement, j’avais raison et j’étais même en dessous de la vérité.

Panerai a donc présenté cette année, les PAM01117, 01118, 01119. La numérotation à 5 chiffres, ça me file un coup de vieux encore pire que quand je vois que mes amis ont des gamins de 20ans…

Donc, qu’en est-il ? Il s’agit du boitier 1950 V1.2, celui des 312, mais affiné façon « Due », réalisé dans trois nouveaux matériaux dit « de pointe »… Ou quand l’Officine braconne sur les terres de RM/Hublot.
Trop à l’étroit dans sa niche, l’Officine veut bouffer dans la gamelle des autres… Et vous savez, quoi, c’est bien légitime, c’est vrai que les tarifs à Hub-lol ou Richard cent-Mille, ça fait grave rêver. De ouf.

Mais vous savez pourquoi tout le monde se plante ? Parce qu’il n’y a de place sur une niche, que pour deux acteurs. Comme je l’avais expliqué dans ce sujet.

Voici la table des matières :

La PAM01117 en titane imprimé 3D, dire MSLD, ça fait classe, en fait, le procédé, que j’avais découvert à l’EPHJ en 2011, est déjà courant en 2020, pour une petit 19000€. Sois le prix d’une Patek Calatrava ou d’une Daytona en or gris d’occaz. Je ne veux pas jouer le chiant, mais 20 putain de tickets, ça concurrence sévère à ce taro…

Sur la photo on dirait de la céramique… Mais en vrai, c’est couleur titane, cette photo montre bien la bozoification du boitier. 

Panerai_Pam1117

La PAM01118. Une carbotech, 16000€, je dois vous faire un sujet sur la matière noire depuis des années… Pour faire court le « carbone », c’est un nano-fil en plastique, recouvert de molécules de carbone. L’étoffe de carbone est durcie avec une résine… Donc du plastique, encore. Richard Mille vend bien ses tocantes en plastoc 700k. 16k pour une Panerai c’est pas cher. Cela dit, la fameuse Swatch à Didier Raoult vaut dans les 40€…

panerai-pam1118-2

La dernière, la PAM01119, en Fibratech. Apparemment, ça ressemble au procédé pour faire de la fibre de verre. Si j’ai bien compris… Sur le coup, c’est putain d’innovant, même si je vois mal la valeur ajouté par rapport à de l’alu ou du titane… Difficile de parler du rendu, mais en photo, c’est sympa. Comme tous les matériaux innovants de l’horlogerie, on va s’apercevoir dans six mois que c’est utilisé dans d’autres industries depuis des décennies… Mais c’est sympa. 19000€. Pandantagueule.

PAM01119

Toutes ces tocantes sont produites à 270 exemplaires et garanties 70ans. Ce qu’en fait, je trouve très cool. Les nouveaux matériaux ont une propension à péter, que ce soit la céramique qui casse, le carbone qui s’effrite ou le plastique qui vieillit comme du plastique… Au moins vous payez une fois, et vous n’aurez pas une seule mauvaise surprise durant toute la vie du produit, souvenez-vous des problèmes avec la superbe PAM339 et son soit disant composite qui était en fait de l’alu galvanisé, dont le revêtement sautait au contact… De l’alcool… Un jour, bourré comme un coing en à Nottingham, j’avais coulé ma submersible dans ma pinte de bière. Et je disais à mes potes « Regarde ! Regarde ! C’est étanche 2500 mètres !! ». Heureusement, elle était en titane/acier, des matériaux sérieux, qui sont résistants aux pintes de bière…

70ans de garantie, car c’est les 70ans de la Luminor Panerai, ce qui est en fait une connerie de Ferreti, l’Italie ayant signé un accord de désarment avec les alliés entre 1945 et 1953, ils n’étaient pas supposés produire de matériel militaire du tout. Les premières « Luminor » datent plutôt des années 60’ (1)

70ans, c’était aussi l’anniversaire de la 911 Porsche, et Panerai a tout simplement copié/collé l’infographie de Porsche par Panerai, ce n’était pas trop dur, il n’y avait que 6 lettres à changer. Ok, c’est le confinement, on fait du télétravail… Mais quand même ; comme un certain nombre de clients Panerai, sont aussi clients Porsche (autre marque postfasciste), ça s’est vraiment vu. C’est pas une blague (merci Yves) :

L’original :

La copie (pas trouvé sur Youtube)…

https://www.facebook.com/watch/?v=466244367469177

Si Porsche est plagiée dans la présentation, la question, est qu’est-ce qu’ils ont pu plagier pour foutre du Super-Luminova(2) partout, nan mais sérieux, DU LUMINOVA SUR LE PROTEGE-COURONNE !!! 

C’est quoi cette tocante de rabouin ?

Nan parce que si vous foutez du Luminova partout, on peut plus lire l’heure sous l’eau, on rate son palier de décompression et du coup on meure… 
Si les nageurs Gamma de la Decima MAS avaient eu des tocantes comme ça, on n’en aurait jamais entendu parler. Voyez ?
Genre : « La montre Panerai pourvu de trop de Radiomir, décima les plongeurs, tant parce qu’ils ne pouvaient pas lire l’heure, que parce qu’ils se faisaient repérer par les gardes alliés. »

(Pour ceux qui dorment au fond de la classe (3). Le pitch de Panerai est simple, c’est des plongeurs de combat fascistes qui vont couler des bateau alliés en Afrique du Nord. C’est archi-cadré. Epurée comme pitch. Comme le design des PAM.)

Donc, j’arrive pas à comprendre le projet… Plusieurs hypothèses :

  • La première idée qui m’est venue à l’esprit, c’est ces berlines Américaines tunées, avec des néons en dessous la carrosserie… Vous savez, une bagnole aujourd’hui, c’est déjà éclairée comme un sapin de noël, mais les mecs ne peuvent s’empêcher de rajouter plus de guirlandes électriques.
    Vidéo mythique, le mec avec sa tête de plumeau digne de fils de pute de la mode, a rajouté des néons en dessous sa Suzuki Swift. Il ressent particulièrement le besoin de signaler qu’il roule en Swift… C’est vraiment la fin du monde.

  • Est-ce inspiré par les cagoles des inconnus (merci PH) ?

  • Est-ce que le Luminova est là pour signaler à la table que vous vous apprêtez à cogner la montre sur son coin ? Dans l’espoir que la table esquive ? Ce qui est sûr c’est qu’il vaut mieux que la montre soit garantie 70ans, parce que du Luminova, donc de la peinture luminescente, déposée à même le matériau du boitier (je n’ose écrire le métal), ça va sauter au moindre choc…

 

  • Ou alors, c’est un hommage aux capotes fluorescentes… Voir un clin d’œil appuyé à « Salo ou les 120 jours de Sodome » de Pasolini (film atroce que je ne recommande pas aux âmes sensibles… Pasolini voulait dénoncer le fascisme, il a bien réussit), adaptation des 120 jours de Sodome de Sade qui se déroule durant la république de Salo (durant la seconde phase de la WW2, ou intervient encore le prince noir de Panerai, Valerio Borghese, mais à priori, il eut gardé son pantalon dans la vrai vie.) Sur le film testament de Pasolini (il sera assassiné juste après), il parle notamment de consumérisme, de barbarie dans toutes les acceptions du terme, mais aussi d’une certaine notion de la fête et sa conclusion : la sexualité mortifère dans sa version la plus hystérique.
    Nan, c’est pas le dernier Star Wars Disney, il y aurait eu une capote rouge et une bleu, pour bien différencier les méchants des gentils.

Capotes fluo

  • A moins qu’il s’agisse d’un clin d’œil de JM Pontroué aux gilets jaunes ?
    Nous avions déjà démontré dans ce sujet que le camarade Rupert est avec nous.
    « C’est la lutte finale »

  • Tout le monde a évidemment pensé à Tron… Dans le genre, Rado avait fait une tentative il y à quelques années avec la R-one, beaucoup plus aboutie…

Rado Tron Watch

Mais à mon avis, si on veut vraiment comprendre « l’inspiration », il faut chercher du côté des agences de communication digitales… Quand vous allez sur les sites web randoms des agences digitales, il y a toujours les mêmes images lambdas en sliders : le champ de thé en asie, le building de verre, le foodies shot avec beaucoup de verdure, la salle de réunion, le sportif… Et, et, et, l’image de « party » fluo, ou des jeunes gens se jettent des colorants à la gueule où on joue avec des tubes fluos en tee-shirt mouillés (ambiance macumba, mais branchouille)… La voilà la vraie inspiration. La fête fluo des agences de communication.

fluo party de merde fluo party

En fait, on est passé des assauts nocturnes, des fusillade à l’arme automatique sur les rades de ports, à la jet set qui « bois du champagne » (voir le geste que fait la dame avec son petit doigt)…

Le fluo, c’était ringard il y a 30ans (CF les inconnus), je doute que ce soit l’attente des clients Panerai aujourd’hui… C’est presque logique dans la suite de la LAB Idea… La prochaine étape, pour rester geurly et kawaï… Mettre le filtre « chien » sur les plongeurs de combat ?

Panerai Cagole

Ce qu’on voit depuis quelques années chez Panerai, et chez Richemont en général, c’est l’inadéquation entre trois paramètres irréconciliables. La volonté de faire toujours plus d’argent (la rentabilité pour les actionnaires), la nécessaire rareté qu’un produit de luxe et le pitch de l’OP qui tient sur un timbre post (je ne plaisante pas, mettez une miniature avec deux plongeurs fascistes sur un SLC, tout est dit)

N’est pas Louis Vuitton qui veut. L’équation Louis Vuitton, fausse rareté + sac en plastique facile à produire + demande toujours croissante, correspond à un marché féminin, ou le ticket d’entrée est beaucoup moins élevé, ou monsieur paye pour madame (comme dans la joaillerie qui se porte mieux que l’horlogerie). Par ailleurs, la femme étant conformiste, elle cherche à faire comme sa voisine. L’homme étant un ingénieur, il va chercher un produit différenciant, une fois passé la phase de découverte « Rolex symbole de statut social ».

Donc pour augmenter son chiffre tout en préservant une pseudo-exclusivité Panerai a été braconner sur le terrain des nouveaux matériaux. On est passé des métaux au sens chimique du terme (titane, tantale, platine), aux composites (composite, céramique, BMGtech, carbotech, fibrotech, robotech, Impression 3D). On est passé de la valeur et des propriétés intrinsèques des métaux aux cochonneries composites réalisées à partir de matières non métalliques, à la noblesse et à la durée de vie inconnue… Même le BMG (-tech!) qui était un acier surgelé, auquel je croyais pas mal, mais qui a aussi rencontré des problèmes (comme la glace ou le verre qui sont techniquement des liquides à l’état solide, d’ailleurs dans les cathédrales, les vitraux « fondent » sur quelques centaines d’années)…

Quant à l’impression 3D n’apporte pas grand-chose, et dans d’autres secteurs, les objets imprimés en 3D n’offrent pas la solidité de leurs équivalents de fonte…
Un peu de gain de poids, mais les boîtiers titanes sont déjà légers. On ne sait pas comment ça va vieillir. Dans d’autres domaines, ou les métaux sont soumis à des contraintes plus fortes, le seul truc qui vieillit bien, c’est ni le titane, ni l’alu et encore moins les cochonneries style carbone. Le seul truc qui vieillit bien, c’est l’acier.

(Je digresse un peu heing sur la métallurgie. Mais la météorite que l’on use dans le cadre des montres David Rutten, est extrêmement dure à usiner, on pète des outils à chaque étape… Bien plus dure qu’un acier ou un ferronickel classique (la météorite metalique, c’est 90% de fer, 9% de nickel, 1% de cobalt). Le fait est que cette fusion à très haute température dans le cœur des astéroïdes, puis ce très lent refroidissement (sur des millions/milliards d’années), engendre un ferronickel particulièrement dur, résistant aux chocs, aux rayures et à toutes les tortures qu’on inflige à nos protos depuis 18 mois…)

Donc dans la vraie vie : acier > bronze > titane > alu > métal imprimé 3D > céramique > carbone > néo-composites.

Est-ce que ceci est totalement juste ? Probablement pas, mais c’est pour vous dire, que si les nouvelles matières composites apportent un gain de poids pertinent dans l’aéronautique (ou la masse est le nerf de la guerre, j’ai un pote qui prépare des plateaux repas pour l’aviation, chaque gramme de bouffe est soupesé, non pas pour le coût de la nourriture, mais pour le coût du kérosène…) il n’apporte pas grand-chose dans l’horlogerie ou l’on cherche la pérennité… D’ailleurs, dans un des communiqués de presse l’Officine fait remarquer que la plupart des innovations de matériaux proviennent de l’aéronautique, sans pour autant interroger de la pertinence de la légèreté en horlogerie…

Le problème surplombant de Panerai, c’est que le pitch initial est extrêmement court. Cela condamne la marque à rester dans une mini-niche. Mais l’idéologie de Richemont, c’est le taux de profit maximum. Ce qui pousse l’OP à faire des innovations de plus en plus douteuses pour étendre constamment la surface de sa niche. Alors que des modèles en acier microbillé (comme la 992), ou du titane, en quantités et prix limités ça rendrait fou tout le monde… Et les prix en occaz continueraient à être stratosphériques. Ceci impliquerait le choix extrêmement douloureux pour l’actionnaire de réduire son taux de profit… Mais pérenniserait Panerai, qui fut la marque des années 2000, ou une PAM203, vendue 18000€, s’arrachait 90000€ en occaz. Ce qui laisse totalement rêveur au regard des côtes des PAM d’occaz en 2020, qui font fréquemment du -50%…

Probablement, qu’on est en plein dans la baisse tendancielle du taux de profit exprimée par Marx… Mais à notre modeste échelle horlogère, il faut bien voir que Rolex, n’a pas à présenter des Fibrotech débiles pour rester au top de la désirabilité, alors qu’ils font exactement la même chose depuis 50ans et qu’ils innovent au rythme d’un califat moyenâgeux (même s’ils déposent quantité de brevets pour se réserver le droit de verrouiller toute innovation qui les intéresserait). Rolex n’a même pas sorti la Submariner en titane (ce qu’ils savent très bien faire avec la Pelagos)… Preuve que la course aux nouveaux matériaux n’est que le refuge de l’impuissance de l’OP-Richemont.

Je vous parle de Rolex, parce qu’à l’époque, les commerciaux de Vendôme (pré-richemont pour ceux qui pioncent au fond), demandaient aux AD de placer les Panerai à côté des Rolex, car la stratégie était de doubler Rolex sur le terrain du baroud demi-barbouzard. Panerai profita à fond de l’embourgeoisement de Rolex (cadran laqués, index cerclés, etc.), pour s’imposer comme la marque des aventuriers…  Aujourd’hui, retour de bâton, Panerai en allant traquer le jet-setteur coké, s’embourgeoise plus vite qu’un rapper français qui a réussit.
Pourtant, l’OP trouva rapidement sa clientèle, le risti : affreux, sale et méchant. C’était l’antithèse du client supposé du luxe. Le contraire de l’héritier Patek Philippe. Les paneristis, comme toute secte qui se respecte, furent l’un des plus formidables vecteurs de développement d’une marque commerciale, je pense que toute proportions gardées, on est sur le même niveau d’impact que la secte Apple.

Pour l’OP, dans sa volonté mortifère d’agrandir ses parts de marché, consacra l’essentiel de son énergie au fil des années à trouver une autre clientèle au lieu de choyer la sienne (4). Au fond, c’est une affaire de couple.

C’est l’éternel drama de l’OP-Richemont : « les ristis puent du cul, trouvons une autre clientèle ». C’est une histoire d’adultère au fond. Richemont a eu des enfants avec les ristis, mais voudrait se recaser avec une plus jeune et plus belle. Donc multiplie les tentatives de drague foireuses, pendant ce temps, bobonne pleure en torchant les chiards.

Dans un des prochains sujet sur les montres d’investissement, on va comprendre pourquoi madame risti est tombée folle amoureuses de l’OP, l’âge d’or de Panerai, la série PAM200-299.

On rigole bien hein ? ;)
Merci de votre fidélité.
Malik.

 

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1) a voir ou revoir la fantastique série Française produite par Arte et écrite par Jean-François Hallin : « Au Service de la France », qui se passe dans les années 60 et en vérité, les sixties, c’était un peu plus rock’n’roll que la tarte à la crème du Covid19.

2) petite info exclusive Foudroyante : par le jeu de filiale, c’est Epson qui produit le Lumibright et sa version moins concentré le Super-Luminova (le Luminova normal n’a existé qu’un an, les suisses se sont plaint de la faible luminosité). La marque Super-Luminova est surtout un paravent pour ne pas froisser les égos suisses, qui avaient été écornés suite aux victoires de Seiko dans les concours de chronométrie des années 60. Et à la suite desquels les suisses, bon joueurs décidèrent de stopper les concours de chronométrie. Casser le thermomètre pour cacher les problèmes, ça ne date d’hier dans le business.

3) Elève Berthier on se réveille !

4) dans le long sujet que je prépare sur le changement de direction de Panerai, je vais vous parler de la relation « je t’aime, moi non plus », de l’OP et des ristis.